Jean-Marc RAYNAL, Boursier Lavoisier, 1991 et 1992
RAPPORT d’étude


DU BOUT DE LA LANGUE/TIPS OF THE FRENCH TONGUE
-ESSAI D’ANTHROPOLOGIE AUDIOVISUELLE-



La voix nous détourne du signe, mais ne résonne qu'en lui



La voix est un composant essentiel, et invisible, dans la constitution de l’identité de la personne et, à ce titre, représente un moment privilégié du commerce humain. Cette étude audiovisuelle propose une description des relations entre les fonctions biologiques qui commandent l’appareil sensoriel et la motricité vocale, et les conduites sociales et culturelles qui s’y rattachent. L'objectif de cette étude audiovisuelle est de mettre en regard la pluralité des pratiques vocales, collectives et individuelles, sacrées et profanes, scientifiques et artistiques, qui traditionnellement restent séparées, pour regrouper le fond commun des compétences requises dans les arts et techniques de la voix, qu'on voit inspirer tour à tour l'enfant, le poète et le savant dans les activités et savoirs de la phonologie et de la phonétique, de la synthèse de la parole et de l'orthophonie, du chant et de l'art dramatique.

L'approche plurielle de cette étude permet de saisir le phénomène de la voix comme production linguistique –prononciation et prosodie– présentée tour à tour dans le cadre de l’apprentissage des langues étrangères, dans les travaux sur la synthèse de voix et dans l'orthophonie; et, d'autre part, la voix comme conducteur, à travers le filtrage culturel et social, des valeurs et émotions qui animent, de facon unique pour chaque personne et à chaque émission, le jeu mélodique des syllabes et des accents, et dont le théâtre et l'art du chant vérifient les lois de composition.


LA PRODUCTION VOCALE
Toute émission vocale témoigne de l’arrangement, plus ou moins harmonieux, des nombreux partis qui gouvernent le ‘bastiment’. Du ‘Chant des sirènes’ à la synthèse de la parole, le domaine de la voix couvre un vaste champ d'expérience, qui peut s’appréhender de deux façons: dans le cadre théorique, d’écriture, inspiré des travaux de la phonologie et de la phonétique, de la synthèse de voix ainsi que de ceux de l’anthropologie de la communication. Soit sur le plan individuel, comme expérience privée: chaque production vocale est singulière, unique et irrévocable. Cette expérience participe de la religion, de l’art du chant et de la poésie, qui en gouvernent les règles d’apprentissage. Cette étude documente et compare des activités où se croisent ces deux approches de l’expérience vocale: l’apprentissage d’une langue étrangère, l’art du théâtre et du chant, et l’éducation des mal-entendants.

La langue, dans son étendue verbale, est un fonctionnement, comme l'est la marche, la respiration ou la natation. Il s'agit de comprendre comment s'installent des fonctionnements qui font résonner l'air de paroles et de chants. La mécanique articulatoire de l'appareil vocal par mouvements d'organes aussi délicats de manipulation que les fils d'une marionnette est un moulage d'air coulé dans la bouche et le nez, du dedans au dehors. Une performance orale s'apparente à une improvisation exécutée: savoir en ce domaine est savoir-faire, i.e. un faire qui s'exécute sans le savoir. D'où l'oubli des premiers pas dans la langue, à l'aube des sens. A la naissance, il n'y a pas encore de mots, de langue, de verbe. Tout reste à faire. L'apprentissage de la production des sons, en jouant avec les muscles de la poitrine, des poumons, des cordes vocales, de la bouche, est oublié, de même qu'a été oublié comment on apprit à s'asseoir, ou à faire de la bicyclette. La voix obéit aux mêmes lois qui règlent l'unité du corps dans la danse, ou dans la conduite d'une voiture. L'étudiant d'une langue étrangère rejoue les balbutiements des premier pas dans la langue, et, tel un comédien, doit réarranger sa soufflerie aux nouveaux accents de l'acte.

Le phénomène vocal est étudié dans sa dimension corporelle et mentale, en comparant les activités d’apprentissage et d’entrainement dans le théâtre et le chant avec celles de musiciens et d’athlètes. Le phénomène de la parole est présenté par juxtaposition et comparaison des systèmes phonétiques de plusieurs langues, et notamment de ceux du français et de l’anglais, en suivant diverses expériences d’apprentissage de ces langues, au jardin d’enfants et à l’école primaire, dans des cours de langues étrangères, et dans des conservatoires de chant et d’art dramatique. En articulant et en mettant en perspective différentes recherches et activités, originales, novatrices et, certaines, extrêmement spécialisées, sur la voix, cette étude propose des passerelles entre les diverses formes d'existence d'une langue: argotique, poétique et musicale, maternelle et étrangère.


MULTILINGUISME ET LIBERTÉ D’INFORMATION
La langue est l’interprétant de la société: connaitre une culture est en savoir la langue. Dans un monde défini par l'internationalisation des échanges, aucun pays ne peut plus vivre replié sur lui-même. La liberté de mouvement des hommes, des idées et des biens passe par la prise de conscience de la nécessaire coexistence des langues.

D’autre part, il ne sait pas ce qu'est une langue, et par là ne connait pas vraiment ‘la sienne’, celui qui n’en pas appris une seconde. Une langue réfléchit son fonctionnement dans une autre. La langue dite 'maternelle', c’est-à-dire la première langue, n'est qu'une langue étrangère qui a été remarquablement bien apprise. Cette étude présente plusieurs apprentissages de la voix dans les langues du français et de l'anglais, chacune occupant tour à tour plusieurs registres: langue maternelle et langue étrangère, langue d’utilité et langage poétique, chant et parole. Elle permettra ainsi de mieux cerner les orientations qu'il convient de donner aux applications des technologies nouvelles pour les pédagogies de la voix.




PROGRAMMATION


Le vent

O.UVERTURE
fait voler en éclat les miroirs

Un étudiant s'est égaré dans les couloirs d'une école de langues; il ne trouve pas sa salle de classe. Il tend l'oreille vers une porte et écoute; il frappe et ouvre la porte. S'échappent alors les sons d'une langue aux accents sauvages et imprévus. Il ne reconnait pas la langue qu'il est venu étudier; il ferme la porte. Une autre porte, une autre langue, inconnue et étrange. Puis, encore une autre porte, avec les mêmes résultats. Progressivement, une tapisserie sonore de langues l'enveloppe. Il hurle son découragement —en anglais: "Where is the French class?". Une porte alors s'ouvre derrière lui. La leçon est commencée.



1. AVANT LE SENS, LES SENS

-Je respire, donc je suis-
Présentation du non verbal et du pré-verbal: les structures élémentaire du vocal:
-Physiologie de l'appareil vocal.
-Le corps comme un instrument de musique.
-La voix conduit aux voies souterraines de l'émotion.
-La double articulation: du cri au phonème.
-Babil et premiers pas de l'enfant.

Cette section étudie le phénomène vocal au cours de sa genèse pré-verbale, quand tout son a le sens, la valeur, d'avoir été produit. D'autre part, elle étudie les gestes du corps dans la communication verbale et non verbale, en dégageant les dépendances réciproques du corps et de la voix.

1.1. Étude du bocal: physiologie de l'appareil vocal

1.2. La communication non verbale
La parole est un des éléments de la communication, avec le mouvement, la posture, les gestes et les rythmes du corps. Le phénomène vocal ne peut se comprendre qu'en relation, et en opposition, au champ du non verbal, car il se développe lui aussi, comme processus énergétique, dans la dimension silencieuse du corps. Des exemples du théâtre et du chant montrent comment peuvent être exploitées les dépendances réciproques du corps et de la voix.
•Le corps comme modèle d'organisation sociale, avec Laurence Wylie.
•Modèles d’expressions corporelles et vocales à l'école du théâtre, avec Jacques Lecoq, et du chant, avec Kristin Linklatter et Ron Panvini.

1.3. Analytique buccal
La voix comme vecteur et source des énergies mentales.
•L'expérience analytique du Dr. Alexander Lowen.
•La psychophonie présentée par Marie-Louise Aucher.

1.4. Les cris des animaux
•Chaque animal a son cri, et son nom de cri.
•Les différences entre le cri et le phonème, avec André Martinet.

1.5. Les premiers pas de l'enfant
•La parole et le chant, encore mêlés dans le gazouillis de l'enfant, se séparent avec la croissance.
•De très jeunes bébés apprennent à nager.



2. L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
-L'intelligence est artificielle ou n'est pas-

Cette section étudie comment s'installe un fonctionnement, en suivant des apprentissages et activités qui exigent le sens de la précision, de l'équilibre et de l'harmonie; en particulier: la langue des signes, la manipulation de marionnettes et divers modèles d'expressions corporelles dans la danse et le théâtre. Ce sont ces mêmes qualités de coordination qui réglent la production verbale, quoiqu'à des degrés de conscience et d'effort différents. La parole s'obtient de la manipulation d'une trentaine d'éléments vocaux, dits phonèmes, ouvrant la voie à la production d'un nombre suffisamment grand, jusqu'à présent du moins, d'énoncés pour couvrir les besoins communicatifs.

-Le visage.
-Les usages de la linguistique dans la synthèse de la parole.
-Éducation orale des mal-entendants.
-Automaticité et créativité: (à) l'exemple de la marionnette.
-Gymnastique et apprentissage de chaines articulatoires, au piano et à la danse.

2.1. Le visage humain: plaque sensible et système d'information, véritablement, un centre 'Multimédia'. Le besoin de vouloir dire quelque chose, son urgence même, en frayant, coûte que coûte, passage au sens, par n'importe quel sens disponible s'illustre le mieux à la surface des grimaces, surtout quand elles viennent contredire ce que dit la bouche. Contemporain de Darwin, Stendhal avait déjà mis en évidence le rôle du visage dans le domptage des passions.

2.2. Les usages de la linguistique dans les recherches en synthèse de voix.
•Présentations de recherches conjointement menées à l'institut musical de l'IRCAM et à l'université de Paris III.

2.3. Les mal-entendants.
•L'enfant écoute avec intensité son professeur; il regarde ses lèvres, et met la main sur son visage pour sentir les muscles de la machoire. Il passe des heures à étudier les positions des organes vocaux sur des figurines.
•Présentations des travaux de Laura Ann Petito avec des bébés sourds. Pour eux, l'impétueux et impérieux besoin de dire n'attend pas l'avènement oral qui ne peut venir. Ils agrippent le monde du bout des doigts, littéralement, puisque dès les premiers mois, leurs mains déchiffrent une aire de communication. Balbutiements sans babils. Ceci est à mettre en regard avec d'autres recherches qui suggèrent une relation entre la main et le développement cognitif du nourrisson; en particulier, tant que les doigts ne peuvent se mouvoir librement, aucun développement verbal ne semble devoir se produire.
•Traduction simultanée en langue des signes de chansons et de textes, pour découvrir comment les mêmes émotions cheminent par des voies différentes.

2.4. Automaticité et créativité: (à) l'exemple des marionnettes.
•La grâce dans les mouvements d'une marionnette résulte de la manipulation d’éléments mécaniques et inertes. En jeu, dans tout acte de coordination motrice, verbal ou non verbal: du rythme, des rythmes, courants canalisés et assimilés, comme obligations assouplies, une fois les plis pris, de quelque tendon que ce soit, muscles faciaux, menottes, ou bouts de ficelle.

2.5. Gymnastique orale: le nom de l'exercice est régularité.
•Chaque acte de phonation est le produit de la coordination de plus d'une centaine de micro-mouvements.
•Présentations de différentes activités qui visent à développer et à entretenir la coordination motrice du corps et de la parole.
•Entrainement et conditionnement dans le sport, la musique, et l'étude d'une langue étrangère.



3. LANGUES ÉTRANGÈRES
-Étranger: rage étranglée au fond de la gorge-

-Le familier et l'habitude aussi doivent s'acquérir.
-Les apprentissages d'une langue, tour à tour étrangère et maternelle.
-L'évolution des langues.

Cette section redéfinit l’opposition entre les notions de langue maternelle et de langue étrangère, en mettant en parallèle divers apprentissage du français et de l'anglais, dans plusieurs centres d'étude, en France et aux Etats-Unis; en changeant le statut de chaque langue, tour à tour maternelle et étrangère, on peut saisir comment sont retracées dans la deuxième langue les voies d'apprentissage de la première, dont l'exercice régulier a effacé les premiers pas. Ce sont, dans les deux langues, maternelle et étrangère, les mêmes pas, sur la même route; la pointure seule diffère, quand les ombres portent un peu plus loin.

Re/connaissance: apprendre une langue redéfinit la relation qu'on entretenait avec la première, et lui donne seulement alors son statut de langue. Qui ne connait une deuxième langue ne connait pas la sienne: une langue réfléchit son fonctionnement dans une autre langue.

3.1. Présentation du Silent Way et des travaux de Caleb Gattegno.
Dans l’approche du Silent Way pour l'enseignement des langues, les unités phoniques sont représentées par des couleurs sur un tableau. L'œil, guidé par la main, trace en silence un chemin à la voix de l'étudiant. La matière sonore de la langue est ainsi séparée de son substrat temporel, en convertissant le fil temporel de l'enchainement des sons dans l'espace silencieux du tableau des couleurs. Et le temps reste autour de nous comme des flaques de couleurs. On peut alors vraiment dire: 'Je n'ai pas bien dit, fais voir!'

3.2. Double statut de la langue: maternelle et étrangère.
Exemples de pédagogies, notamment celles qui tirent profit des ressources des techniques vocales du théâtre et du chant, utilisées dans l'enseignement du français et de l'anglais, langues tour à tour maternelle et étrangère, en France, aux Etats-Unis et dans d'autres pays.

3.3. L’évolution des langues: thématique historique de l'unification du français, avec Jacques Chaurand et André Martinet.
L'évolution des langues peut être conçue comme régie par l'antinomie permanente entre les besoins communicatifs et la tendance à réduire au minimum l'activité nécessaire à maintenir les mots distincts dans la chaine parlée.



4. AU-DELÀ DE LA LANGUE: POÉSIE & CHANTS
-Que vers il y a sitôt que s'accentue la diction-

Toute composition orale, parole ou chant, poésie ou exercise de prononciation de langue étrangère, babil ou aria, s'obtient du jeu réglé des instruments musicaux du corps, accordés à son tempérament. Cette présentation a pour objet d'aider à l'appréciation des divers registres du théâtre vocal, où chacun met en scène les passions qui l'animent, vociférant et tonitruant ou, à l'autre bord, logé au silence du râle et du chuchotement. Entre ces deux états-limites, la vie s'entend dans tous les sens.

-Archives pour une encyclopédie des productions vocales, parlées et chantées.
-La langue, étrangère ou poétique, s'anime du jeu des vocables.
-Les mots en chantant retournent à la source joyeuse qui les fit naître.
-Le chant est poésie de la voix.

Les fils de la parole, dans les registres du français et de l'anglais, sont déroulés selon les variables qui définissent les divers parlers : celles de l'âge, de l'habitus socio-économique, du territoire géographique et des dynamiques passionnelles. Chaque profération engage une nouvelle définition de la parole. Une poétique de la voix vient donner consistance aux matériaux et catégories traités dans cette étude, en les regroupant selon des thèmes suggérés par plusieurs créations vocales, musicales et verbales, comme celle, par exemple, qui naît en franchissant le cours d'une langue étrangère. Au cours de ces présentations, la voix révèle son pouvoir d'éloquence et de séduction.

4.1. Les parlers français et anglais dans le monde.
Les fils de la parole sont déroulés selon les variables qui définissent les divers parlers dans les registres du français et de l'anglais: celles de l'âge, de l'habitus socio-économique, du territoire géographique et des dynamiques passionnelles. Chaque profération engage une nouvelle définition de la parole. Créoles, langue de travail dans les organisations internationales, argots,..., au fil des échanges entre les voyageurs les langues se modifient continuellement.


4.2. Matériaux pour une poétique de la voix.
Régler la forme et le mouvement de sonorités vocales nouvelles est une façon d'entendre sa langue comme une langue étrangère. Le poète associe, dissocie, retourne toutes le syllabes du monde. Toute émission. comme mise en onde, promet et engage un monde, nouveau, c’est-à-dire, poétique, si le propos du poète, ce qu’il a en propre, est bien de remettre à neuf l’ancien, qu’on dit, dans la langue, maternel. Une poétique de la voix vient donner consistance aux matériaux et catégories traités dans cette étude, en les regroupant selon des thèmes suggérés par plusieurs créations vocales, musicales et verbales, comme celle, par exemple, qui naît en franchissant le cours d'une langue étrangère. Au cours de ces présentations, la voix révèle son pouvoir d'éloquence et de séduction.

Le chuchotement aura plus de poids que les tonnerres de foire, et les voix basses domineront les concerts. On ne pourra plus s'adresser aux yeux que par des blancs et des noirs, des losanges et des carrés.

-Souffle, que rend visible, par condensation, la buée qui recouvre le vitrage. Le mot, à la vitesse d'une balle, brise le panneau vitré de la page: disparition & appparition des choses selon le mode vibratoire de la parole.

-Musculature vocale: ta langue comme un poisson rouge dans le bocal de ta bouche. Coordination dans l'espace d'enchainements corporels, et ce, avec la régularité qui en permet un accomplissement mélodieux.

-Articulation: mâcher et pétrir des pâté(e)s d'air. Les phonèmes sont tels des projectiles émis par compressions d'air et pressions musculaires.

-Éloquence: le discours qui parle au cœur aussi bien qu'à la tête est l'apothéose d'un long cheminement de la voix. Le débit de la parole se fait au goutte à goutte ou, au contraire, les mots s'envoient comme de la mitraille. Des bouches d'incendie rappellent que l'idée de liberté enflamme.




PARTICIPANTS
*entretiens filmés.

FRANCE
Jacques ALLIAUME, Université de Poitiers, sur la prosodie.*
Marie-Louise AUCHER, fondatrice de l'Association Nouvelle de Psychophonie.
Jean-Paul BASAILLE, Centre de Linguistique Appliquée, Université de Besançon.*
Daniel BOUKO-LEVY, psychologue.*
Eric CHARTIER, comédien.*
Jacques CHAURAND, auteur d'une " Histoire de la langue française".
Gustave CHOQUET, mathématicien, membre de l'Académie des Sciences.*
Gilbert COHEN-SOLAL, pédiatre.
Georges ELISEE, animateur de classes de poésie en école primaire.
Yvan FONAGY, psycholinguiste, auteur de " La vive voix ".
Peter GUBERINA, éducateur.
INTERNATIONAL INSTITUTE OF PUPPETRY, Charleville-Mézières.
Thierry JOUNO, Centre socio-culturel des sourds, Vincennes.*
Jacques LECOQ, Ecole Internationale de Théâtre.
André MARTINET, Université de la Sorbonne, linguiste.*
Henri MESCHONNIC, Université de Paris VII, linguiste.
Valère NOVARINA, écrivain.
Laurent PAGE, Université de Pusan, en Coré du Sud, éducateur.
Yolande ROCHE, professeur de chant.
Xavier RODET, Université de Paris III, IRCAM, synthèse de voix.
Alfred TOMATIS, auteur de " L'oreille et le langage ".
UNESCO: délégations.
Denis VASSE, psychanalyste.
Suzeanne VISONNEAU, directrice de Pédagogia.*
Henriette WALTER, Université de la Sorbonne, linguiste.*
Roslyn YOUNG, Centre de linguistique appliquée, Université de Besançon.


USA/CANADA
Fusako ALLARD, Directrice du Language Center à Osaka, Japon.*
Raymond COMEAU, Harvard University, auteur de manuels de français.*
René DESCOUT, Centre de Recherche en Intelligence Artificielle, Montréal, Canada.
Carolyn FIDELMAN, University of Massachussetts.*
Caleb GATTEGNO, éducateur.*
Kristin LINKLATTER, Boston University, programme d'études vocales.*
Joan LA BARBARA, vocaliste.
Alexander LOWEN, psychanalyste, New York.*
James NOBLITT, Institute for Academic Technology, North Carolina, éducateur.
Ron PANVINI, Rééducation vocale, New York.*
Laura Ann PETTITO, McGill University, Montréal, au Canada, psycholinguiste.
Peter ROSS, Columbia University, New York, éducateur*
Roger SHATTUCK, Boston University, professeur de littérature.
Donald SOLA, Cornell University, linguiste.*
Celia STEWART, Columbia-Presbyterian Medical Center, N.Y .*
Laurence WYLIE, Harvard University, Chaire d’Anthropologie Française.*


____________________________________________________________________________________________________________________________________________________ Ce travail a bénéficié du soutien actif de la Maison Française de l'Université de Columbia à New York et de sa directrice Mme.Jacqueline Desrez.